Des barbouzes à l’Elysée : l’autre versant de la Caste

François Cocq

L’affaire Benalla & Co est bien une affaire d’état. Au regard de la gravité des faits établis, de l’immunité organisée depuis de l’Elysée et dont atteste le calendrier, des ordres dont il apparaît en conséquence qu’ils émanaient directement du Château, la gravité de l’affaire n’est pas simplement pénale, elle devient politique. Et donne dès à présent à voir un autre versant de la Caste : celui de la toute puissance qui se croit autorisée à manipuler les faits, à corrompre et à falsifier la vérité, à altérer l’idéal et le réel.

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Le temps de l’effondrement des droites

François Cocq

Il est des moments où le cours de l’Histoire s’accélère. Ces dernières semaines relèvent de l’un de ces temps. La prise de champ et un regard ample à l’échelle du continent poussent à constater que l’heure de l’effondrement des droites européennes issues de la démocratie chrétienne est venu. Après le rejet de la social-démocratie, il s’agit de la seconde onde de choc qui va impacter l’ensemble du champ politique, jusqu’au camp progressiste lui-même. Et laisser cette fois libre cours à la phase de refondation non pas simplement du spectre politique mais de la société elle-même.

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Manichéisme macronien

François Cocq

Chronique du 20 avril publiée dans L’Heure du peuple
La campagne pour les élections européennes s’engage décidément sur des bases bien malsaines. S’exprimant devant le Parlement européen le 17 avril, on s’attendait à ce que le Président de la République assume et approfondisse le concept de souveraineté européenne dont il a décidé de faire son cheval de bataille pour les élections européennes à venir. Au lieu de cela, M. Macron a livré une vision caricaturale et manichéenne de l’Europe pour mieux étouffer tout débat à venir et tenter d’imposer par la coercition la pensée unique bruxelloise.

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Pot-pourri

François Cocq

Depuis le début de la semaine, M. Macron lançait des balles. « Allez, va chercher la baballe laïcité » disait-il aux uns ; « Allez, va chercher la baballe Notre-Dame-des-landes » enjoignait-il aux autres. Et de fait, il fallait bien aller chercher, car les atteintes portées à la séparation des églises et de l’Etat devant les évêques aux Bernardins, ou l’envoi de la troupe dans le bocage se plaçaient à un tel niveau de violence, physique ou symbolique, qu’elles n’auraient pu souffrir la passivité.

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SNCF : Macron et Philippe émissaires coloniaux de Bruxelles

François Cocq

Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas vu, je publie régulièrement des présentations de mon livre « Alerte à la souveraineté européenne ! La chimère de Macron contre la souveraineté populaire », déclinés en chapitres (à retrouver ici).

Mais il s’avère que le chapitre dont je dois vous parler aujourd’hui résonne particulièrement avec l’actualité à l’heure où MM. Macron et Philippe se comportent avec leur réforme de la SNCF en émissaires coloniaux du pouvoir de Bruxelles.  Rapide retour sur l’historique en vidéo ci-dessous.

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Hamon : faiblesse de l’habitude

François Cocq

J’ai lu l’interview de Benoît Hamon dans le JDD ce matin. A dire vrai, j’ai même bravé la neige pour aller acheter le journal car en découvrant le teasing sur internet, je me suis demandé ce qu’une fois encore il nous voulait, à la France insoumise s’entend. Et j’avoue que cet entretien m’a atterré par son caractère politicien.

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Les grandes coalitions n’y suffisent plus

François Cocq

Après le bipartisme du pareil au même pour appliquer les politiques bruxelloises, les gouvernements de grande coalition ont pris le relais pour échapper au désaveu démocratique. Mais ils n’y suffisent déjà plus comme l’a confirmé ce week-end le vote italien. Explications en images et dans mon livre : « Alerte à la souveraineté européenne ! La chimère de Macron contre la souveraineté populaire »

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La grande coalition dévale la pente

François Cocq

Chronique du 23 février pour L’Heure du peuple

J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer dans ces chroniques la paralysie démocratique que génèrent désormais les gouvernements de type grande coalition. Béquilles des social-démocraties européennes et gardiens du temple du bipartisme, ceux-ci se sont généralisés au tournant des années 2010. Au point qu’en 2014, 16 des 28 pays de l’Union européenne étaient dirigés par des gouvernements de ce type. Depuis, celles et ceux qui se sont engagés dans de tels mécanos politiciens sur la base de la soumission aux politiques européennes ont été sanctionnés dans les urnes. En résultent les situations de paralysie démocratique que nous avons connues ces derniers mois en Italie ou en Autriche, ou que nous connaissons encore aujourd’hui en Espagne …et en Allemagne.

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Partielles : guerre des droites et force populaire utile

François Cocq

La guerre des droites est engagée. Et M. Macron est en train de la perdre. Les deux élections législatives partielles du jour marquent en effet un recul sévère des candidats de la majorité présidentielle pourchassés par ceux de LR dans un océan d’abstention. Dans ce paysage politique ravagé dont disparaît désormais aussi le FN, La France Insoumise s’est hissée dans chaque cas à la troisième place dans des circonscriptions qui ne lui étaient pas favorables. Elle reste seule à faire face à ceux-là et demeure l’ultime force populaire utile. 

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